Le réseau social X, anciennement connu sous le nom de Twitter, a annoncé ce vendredi qu’il menait une enquête judiciaire contre plusieurs comptes bannis, dont certains étaient associés à des escroqueries liées aux cryptomonnaies. Selon le communiqué, ces comptes auraient tenté de corrompre des employés de la plateforme afin de réactiver leurs profils suspendés.
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Le communiqué précise que le réseau de pot-de-vin serait relié à des organisations criminelles plus larges, notamment le groupe dénommé « The Com ». X collabore étroitement avec les forces de l’ordre pour démanteler ce réseau, mais ne fournit pas davantage de détails sur l’identité des comptes visés.
« X a exposé et prend des mesures fermes contre un réseau de corruption visant notre plateforme », indique la déclaration officielle. « Des comptes suspendus pour escroqueries cryptographiques et manipulation de la plateforme ont payé des intermédiaires afin de soudoyer des employés pour récupérer l’accès à leurs comptes. »
Le FBI avait déjà mis en garde, en juillet, contre la montée en puissance d’un groupe en ligne appelé « The Com », composé principalement de mineurs et engagé dans des cybercrimes. Selon l’agence, ce groupe a affiné ses techniques au cours des quatre dernières années, utilisant des méthodes de plus en plus sophistiquées pour masquer les identités, dissimuler les transactions financières et blanchir les fonds.
Cette affaire s’inscrit dans une série d’incidents impliquant X et les cryptomonnaies. En 2020, alors que la plateforme était encore Twitter sous la direction de Jack Dorsey, des pirates avaient compromis les comptes de plusieurs célébrités et marques (Barack Obama, Apple, Uber, Kanye West) pour diffuser une escroquerie au Bitcoin. L’année précédente, d’autres hackers avaient ciblé des comptes de haut profil pour promouvoir un token meme basé sur Solana, touchant notamment la filiale indienne de Lenovo, le réalisateur Oliver Stone et le footballeur Neymar Jr.
