Dans le paysage crypto d’aujourd’hui, trois développements majeurs retiennent l’attention des acteurs du secteur : Wintermute sollicite une clarification de la SEC sur la classification des jetons réseau, le PDG de Coinbase, Brian Armstrong, prévoit que 50 % du code de la plateforme soit généré par l’IA d’ici octobre, et la CFTC accorde un allègement à Polymarket concernant les obligations de déclaration des contrats d’événement.
Principaux développements
Wintermute demande à la SEC d’exclure les jetons réseau des règles sur les titres
Le market‑maker et société de trading Wintermute a soumis une réponse officielle à la demande de commentaires de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États‑Unis. Dans ce document, l’entreprise insiste sur le fait que les jetons réseau, à l’instar du Bitcoin (BTC) et de l’Ether (ETH), constituent des éléments techniques indispensables au bon fonctionnement des blockchains et ne devraient pas être considérés comme des titres financiers.
Wintermute souligne que la certitude réglementaire est cruciale pour éviter une mauvaise application des lois sur les valeurs mobilières et pour soutenir le développement continu des marchés cryptographiques. Sans cette clarté, l’innovation et l’activité dans le secteur pourraient être freinées par des obstacles inutiles.
Coinbase mise sur l’IA pour rédiger la moitié de son code d’ici octobre
Brian Armstrong, le PDG de Coinbase, a annoncé que plus de 40 % du code de la plateforme est déjà produit à l’aide d’intelligence artificielle, et que cet indice devrait atteindre 50 % d’ici le mois prochain. « Il faut évidemment que le code soit revu et compris, et toutes les zones d’activité ne peuvent pas recourir à du code généré par l’IA. Mais nous devons l’utiliser de façon responsable autant que possible, » a‑t‑il déclaré sur X.
Le graphique partagé par le dirigeant montre que le pourcentage de lignes de code générées par l’IA a plus que doublé depuis avril. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie de Coinbase de transformer ses employés en « IA‑natives », sans pour autant envisager de remplacer massivement ses 4 200 salariés par des machines.
La CFTC accorde un allègement à Polymarket sur les exigences de déclaration
La Commodity Futures Trading Commission (CFTC) a publié, mercredi, une lettre de non‑action à l’intention de deux entités liées à la plateforme de prédiction Polymarket – QCX LLC et QC Clearing LLC. Cette décision signifie que la commission ne recommandera pas d’engager une procédure d’enforcement contre ces entités pour non‑respect des exigences de tenue de registres et de déclaration des données relatives aux contrats d’option binaire et aux contrats à paiement variable.
Concrètement, Polymarket pourra continuer à proposer des contrats d’événement aux États‑Unis sans être contraint de transmettre les données requises aux référentiels de données de swaps, tout en restant soumis aux obligations de conformité réglementaire. Le PDG de Polymarket, Shayne Coplan, a salué la rapidité de la démarche, déclarant que cela « ouvre la voie pour un lancement aux États‑Unis, » et invitant les observateurs à rester attentifs aux prochains développements.
